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DS Automobiles - essais, avis, nouveautés et actualités du constructeur premium français

DS Automobiles - essais, avis, nouveautés et actualités du constructeur premium français

Le programme de DS Automobiles pour l’année 2023 semble assez maigre. Quelles sont les nouveautés thermiques ou hybrides légères qui sont prévues par le constructeur français en 2023 ? On fait le point.

Après avoir restylé deux modèles — le DS 7 et le DS 3 — en 2022, DS Automobiles prévoit une année plutôt sage en 2023. Le constructeur premium français ne semble pas prévoir de véritable nouveauté en 2023, préférant sans doute se concentrer sur le développement de futurs modèles.

Néanmoins, l’année 2023 de DS Automobiles est marquée par la commercialisation du nouveau DS 3 restylé. Le SUV compact connaît une seconde jeunesse avec un lifting de mi-carrière qui modernise son design. C’est aussi l’occasion pour DS Automobiles de faire du ménage dans la gamme de motorisations de ce modèle.

Des séries spéciales inédites sont lancées chez DS Automobiles

Si DS Automobiles ne prévoit pas vraiment de lancer une grosse nouveauté en 2023, le constructeur inaugure cependant une série spéciale inédite. Baptisée Esprit de Voyage, celle-ci est déclinée sur la DS 4 et sur le DS 7 restylé. Basée sur la finition haut de gamme Rivoli, elle arbore notamment un motif qui représente la carte de l'Europe sur ses rétroviseurs ou même sur sa planche de bord. 

Quel prix pour le DS 3 restylé qui sort en 2023 ?

En thermique, le DS 3 restylé est ainsi proposé avec un bloc essence 1.2 PureTech de 100 chevaux avec une boîte manuelle à six vitesses ou 130 chevaux avec une boîte automatique à huit rapports EAT8. Le diesel est quant à lui représenté par un moteur 1.5 BlueHDi qui développe 130 chevaux. Le prix de base de ce DS 3 restylé est fixé à 30 100€.

Nos avis sur les dernières DS essayées par la rédaction

DS 3 E-Tense - janvier 2022 par Quentin Guéroult

Clairement, le restylage du DS 3 E-Tense est une réussite. Si plusieurs défauts du premier modèle subsistent, cette seconde mouture du SUV électrique est très plaisante à conduire grâce à sa motorisation plus puissante. Largement revue à la hausse, l’autonomie de la batterie ne pose plus vraiment d’inquiétude pour un modèle qui se destine avant tout à un usage urbain et extra-urbain. Commercialisé à partir du 14 janvier 2023, le DS 3 E-Tense restylé est vendu à un prix de base de 41 700€ hors bonus écologique. Équipé de la finition de milieu de gamme Rivoli, notre modèle d’essai coûte 44 800€ hors options, et hors aides de l’État.

DS 7 restylé - septembre 2022 par Quentin Cazergues

Sans trop d’éléments modifiés, comme à l’habitude des mises à jour de mi-carrière, le DS 7 restylé se renouvelle sensiblement du point de vue esthétique, sans changer son apparence générale. Avec un peu moins de 4,60 m de longueur, il gagne à peine plus de deux centimètres. Il retire la plupart de ses chromes, remplace la majeure partie de ceux qui restent par des inserts noir brillant, voire mats selon la configuration, et compense la perte de ces chromes au niveau de la calandre par une grille plus imposante. Le “regard” des phares gagne en agressivité et les feux de jour, une nouvelle signature à plusieurs bandes obtenues par gravage laser de la face intérieure d’un plexiglas, peinte couleur carrosserie. Une technique qui limite les possibilités de couleurs et retire les teintes rouge et orange du catalogue. Seuls six coloris neutres le composent désormais. Ils ont le mérite d’apporter une certaine élégance au SUV français. Tout comme l’inscription “DS Automobiles” sur le hayon, en lieu et place du “Crossback” gravé précédemment, puisque cette appellation n’est plus d’actualité sur cette version du DS 7. Les possibilités de personnalisation sont aussi réduites à l’intérieur, puisque la sellerie marron disparaît sur la finition Opéra, qui peut maintenant recevoir une alternative gris clair au noir sinon obligatoire sur tous les autres niveaux d’équipement. De nouveaux motifs sur le cuir du tableau de bord et des contre-portes font leur apparition en finition haute. La qualité de présentation demeure valorisante, les parties basses en plastiques durs étant rendues peu visibles par la découpe des parties hautes. L’ajout d’un nouveau système multimédia aux graphismes rafraîchis occupe mieux l’affichage de l’écran tactile, de 12,3”, à l’intégration physique inchangée dans l’habitacle mais créant un ensemble plus cohérent avec l’ambiance intérieure. Les commandes derrière le volant tranchent encore avec le reste, à cause de commodos utilisés depuis trop longtemps dans le groupe Peugeot-Citroën, peu esthétiques et pas vraiment haut de gamme. Et si l’ergonomie n’est pas toujours aisée, que ce soit pour ces commandes, celles sur la console centrale incluant les boutons tarabiscotés des vitres, ou l’intuitivité des menus du système d’info-divertissement, on ne peut pas lui reprocher un manque de technologies embarquées. Entre les phares matriciels à la précision accrue, la caméra de vision nocturne, celle qui surveille la fatigue du conducteur ou encore celle liée aux suspensions pour scanner la route et anticiper le réglage d’amortissement, tout est fait pour assister sur tout type de trajets. Le confort en profite, en complément d’un accueil spacieux pour les passagers qui peuvent, à l’arrière, incliner le dossier de la banquette en deux parties électriquement. Et le coffre contient toujours 543 litres de volume. Les versions hybrides rechargeables et leur batterie à la capacité revue à la hausse (14,2 kWh au lieu de 13,2 kWh) n’entament pas ce volume. Heureusement, car seul un bloc diesel de 130 ch compose l’offre thermique. Le plug-in hybrid est donc presque un passage forcé. Les entreprises apprécieront, représentant la plus grande proportion des ventes. Les particuliers auront plus de mal à justifier un surcoût important, avec des tarifs hybrides qui débutent à 53 900 € en version traction 225 ch, soit environ 9 000 € de plus que le diesel. La version E-Tense 4x4 de 300 ch et son moteur électrique supplémentaire à l’arrière est reconduite. S’ajoute à cela une inédite version aux réglages et éléments de châssis revus et à la puissance portée à 360 chevaux, toujours avec quatre roues motrices. Voulue plus sportive, avec notamment des jantes de 21” très visuelles et une caisse abaissée de 15 mm, elle s’avère plus ferme et réduit son autonomie en tout électrique de 65 à 57 km annoncés. Moins confortable et à l’agrément discutable lorsque le bloc 1.6 turbo essence monte dans les tours ainsi qu’en présence sonore à l’intérieur, pour des performances certes très satisfaisantes (0 à 100 km/h en 5,6 sec) mais pas indispensables sur ce type de véhicule familial, mieux vaut s’en tenir au modèle à deux roues motrices.

Les points forts

  • Style ajusté et plus élégant
  • Confort
  • Espace intérieur
  • Coffre
  • Présentation intérieure
  • Amélioration du système multimédia
  • Technologies embarquées

Les points faibles

  • Offre moteur centrée sur l’hybride rechargeable
  • Version “sportive” peu pertinente
  • Réduction du niveau de personnalisation
  • Prix
  • Détails de finition

DS 9 E-Tense 250 et 360 chevaux - février 2022 par Quentin Cazergues

Avec deux nouvelles versions au catalogue, la DS 9 laisse le choix entre quatre motorisations. Dans les faits, il s’agit de deux évolutions de l’hybride rechargeable “E-Tense 225”. La première ajoute 25 chevaux et une batterie plus conséquente (15,6 kWh au lieu de 11,9 kWh). La seconde dispose d’un moteur électrique supplémentaire à l’arrière pour un total de 360 ch et quatre roues motrices. Dans tous les cas, la partie thermique est assurée par un quatre cylindres 1.6 essence turbo de 200 ch (180 ch sur E-Tense 225). Ce même bloc est disponible sans hybridation, avec 225 ch à lui tout seul. Sa sonorité tranche avec le standing de la DS 9 et rend les versions plug-in hybrid plus appréciables grâce à la douceur et au silence des phases 100 % électrique ou lorsque le thermique est aidé par l’électrique. L’E-Tense se démarque alors avec son autonomie accrue, réduisant la sollicitation du thermique. En activant la navigation, l’apport électrique est optimisé pour l’ensemble du trajet. La batterie arrive à bout en fin de parcours et devra ensuite être rechargée (2h23 sur une borne de 7,4 kW) afin d’en profiter de nouveau. La hausse de capacité n’entraîne pas de hausse de poids, toujours à 1 839 kg, ce qui reste environ 300 kg de plus que la DS 9 thermique. La version 360 ch (1 909 kg), permet surtout un apport en image avec cette puissance élevée et des performances de bon niveau (0 à 100 km/h en 5,6 sec, 250 km/h en pointe). Mais le moteur thermique n’étant pas modifié, l’agrément reste le même et ne peut lutter sur ce point face aux plus grosses cylindrées de la concurrence germanique. Surtout que le mode “Sport”, qui permet d’assurer la disponibilité des 360 ch, maintient le niveau de batterie à au moins un tiers du total, engendrant une surconsommation de carburant sensible en conduite dynamique. La puissance ne doit donc être utilisée que momentanément pour un dépassement par exemple ou sur une dizaine de kilomètres, voire un peu plus, lorsque la batterie est encore chargée à plus de 30 % environ.

L’une comme l’autre de ces nouvelles E-Tense conservent en tout cas un réel confort de suspension, surtout avec la caméra de lecture de la route sur le mode “Comfort”. Il y a beaucoup de place à l’arrière, une qualité de finition flatteuse en finition Opéra avec du cuir haut de gamme et de l’Alcantara jusqu’au ciel de toit, un équipement généreux et des traits extérieurs comme intérieurs propres à la marque française. On regrettera en revanche que la belle finition ne soit pas poussée jusqu’au traitement du bas de l’habitacle et à l’emploi de commodos différents de ceux, accrocheurs, présents sur l’ensemble de la gamme des productions Peugeot-Citroën. Le système multimédia s’avère dépassé et devrait à terme se voir remplacé par celui de la DS 4. Quant à l’ergonomie générale, il est toujours aussi peu naturel de trouver les boutons d’ouverture des vitres sur la console centrale avec des formes en trompe-l’œil. Mais ces petits défauts peuvent être excusés par un tarif 10 000 € à 15 000 € moins onéreux que les rivales allemandes comparables, en incluant la dotation, obligeant chez ces dernières à piocher dans de longues listes d’options, en série chez DS.

Les points forts

  • Agrément de l’hybride prolongé sur E-Tense 250
  • Confort
  • Espace intérieur
  • Présentation
  • Équipement
  • Personnalité esthétique

Les points faibles

  • Agrément du bloc thermique
  • Puissance maxi maintenue au détriment des consommations sur E-Tense 360
  • Détails de finitions
  • Ergonomie de certaines commandes
  • Système multimédia

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